Armada et aéronefs le 6 juin 1944 Voici
soixante seize ans au cur de la seconde guerre
mondiale, fut décidé de mener la plus grande
offensive contre l'armée allemande. Tout a
commencé par une longue campagne de
désinformation visant à faire croire à
un débarquement imminent soit en baie de Somme, soit
dans le Pas-de-Calais. Il n'en est rien ce sera en
Normandie. Nom de code Opération
"NEPTUNE". Une
mission de débarquement des troupes alliées en
juin 1944. Celle-ci incluant la traversée de la
Manche par des milliers de navires, des opérations
aéroportées, des bombardements aériens
et navals des défenses côtières
allemandes. L'opération Neptune est la partie
débarquement et, établissement d'une
tête de pont au sein de la plus vaste opération
: nom de code "OVERLORD" qui, quant à elle devait
avoir pour objet l'établissement d'une tête de
pont dans le Nord-Ouest de l'Europe. Le D Day
ou jour J en français est désigné comme
date de l'offensive sur les plages Normandes. Ce sont les
conditions météorologiques qui ont aussi
amené à choisir ce créneau dans la
prise de décisions. L'Amiral britannique Bertran
RAMSAY est aux commandes. 156177 hommes, 47 convois
navals, 6969 navires. L'escadre de combat est
composée de 137 bâtiments. La flotte
française libre est aux ordres du chef d'état
major de la marine et commandant des forces maritimes et
aéronavales, l'amiral André LEMONNIER.
Il est le commandant du croiseur "MONTCALM"
accompagné de son sistership le "GEORGES
LEYGUES". Le
groupe sera composé de quatre frégates de
fabrication anglaise "LA SURPRISE", "L'ESCARMOUCHE", "La
DECOUVERTE" et "L'AVENTURE". Un torpilleur "LA COMBATTANTE",
4 corvettes "L'ACONIT", "LA RENONCULE", "LE ROSELYS",
"D'ESTIENNES D'ORVES", de sept chasseurs sous-marins dont le
n°12 "LE BENOUDET", de six vedettes rapides
lance-torpilles et du cuirassé "COURBET". La
marine représentera plus de 90% de la participation
française, le jour J (équipages de
bâtiments et commandos) sur un total estimé
à plus de 3000. Les navires français sont
prépositionnés
au large ou près des côtes portant appui aux
forces terrestres, les plages dans un ordonnancement d'Ouest
en Est sont identifiées UTAH - OMAHA,
où débarqueront les américains,
GOLD pour la première vague britannique,
JUNO aux canadiens et enfin SWORD pour les
britanniques et les commandos français. SWORD
BEACH secteur RED QUEEN. Les 177 hommes du
capitaine Philippe KIEFFER fraîchement
débarqués des LCIS (Landing Craft Infantery
Small) 523 et 527 progressent sous le feu nourri de
l'ennemi, les balles sifflent, vacarme des obus au loin, des
hurlements, des corps qui tombent, le groupe progresse
malgré les barbelés, leur premier rideau
défensif vient de céder. A 6h30, en ce 6 juin
1944, ils étaient plein de certitudes, tous ces
soldats, armée de nations alliées dans un
même combat. En cette fin d'après midi plus de
10800 d'entre eux ne reviendront pas, 30 français,
parmi eux 10 hommes du commando Kieffer. Chaque
année des hommes et des femmes se souviennent de ces
instants que fut le débarquement. Aujourd'hui deux
hommes meurtris dans leur chair, témoins des combats
qui firent rage, témoins de l'Histoire. Ils sont les
deux derniers survivants du Commando Kieffer, Léon
GAUTIER 97 ans "troop 8" était dans le LCIS 523,
Hubert FAURE, 106 ans "troop 1", était dans le
527 aux côtés du Capitaine KIEFFER . La Marine
doit beaucoup à ces hommes qui en ce 6 juin 1944 ont
uvré par leur sacrifice et le combat
mené, à une paix. De Normandie en Provence sur
le sable abandonné coquillages et crustacés,
déplorent qui l'eu cru que vous les aviez
oubliés le temps d'un
été.
SM CHOMETTE Philippe, représentant accrédité ACOMAR Pyrénées-Orientales |
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