SORTIE À VERDUN


Verdun tranchée des baïonnettes

Verdun tranchée des baïonnettes.

Dans le cadre des cérémonies du centenaire de la grande guerre, la section ACOMAR Grand Est s'est rendue sur les champs de bataille à Verdun début septembre, afin de rendre hommage à tous ces hommes tombés au champ d'honneur.

Notre périple a commencé samedi à la citadelle souterraine de Verdun, où en wagonnets nous avons visité une partie des galeries souterraines. Tout au long du parcours, en reconstitution, des scènes réalistes nous ont replongées dans la vie quotidienne des soldats lors de la grande bataille de Verdun. En fin de visite, nous avons assisté à la reconstitution de la cérémonie du choix du soldat inconnu. Puis ce fut la découverte du fort de Vaux où, soumise à un déluge d'artillerie, la garnison française va subir un siège de 100 jours. Sans soutien extérieur, les soldats français vont néanmoins mener des combats héroïques avant d'être vaincu par l'épuisement, la faim et surtout la soif. Nous avons continué par la Tranchée des baïonnettes où une compagnie entière d'un régiment d'infanterie est ensevelie, debout, l'arme à la main. La présence des corps est signalée par les fusils plantés verticalement le long du boyau.

Verdun

Dimanche, le fort de Douaumont, le plus puissant ouvrage de la place-forte de Verdun Construit entre 1885 et 1913 dans le cadre du système Séré de Rivières. Enlevé par surprise 4 jours après le début de la bataille, il constituera le pivot de la défense allemande et sera occupé par ceux-ci durant 8 mois avant d'être finalement repris en février 1916. S'en suivit le passage obligé à l'ossuaire de Douaumont, haut lieu de mémoire qui garde en son sein les restes de 130 000 soldats inconnus morts sur le champ de bataille.

A proximité, le Mémorial de Verdun créé en 1967 à l'emplacement de la gare de Fleury-devant-Douaumont à l'initiative du Comité National du Souvenir de Verdun et de son président Maurice Genevoix.

 

Mémorial de Verdun

Fermé depuis septembre 2013 pour des travaux de rénovation et d'agrandissement, ce centre de mémoire partagée vient de rouvrir ses portes début 2016 et propose une nouvelle scénographie. Le nouveau parcours se déploie sur trois niveaux au fil d'un parcours de découverte :

  • Dès l'entrée, le visiteur est invité à situer la bataille de Verdun dans le temps et l'histoire, puis à mettre ses pas dans ceux d'un soldat qui part vers les premières lignes. Au cœur de la visite, un spectacle audiovisuel de 100 m² évoque l'expérience combattante dramatique de ces hommes sur un champ de bataille dévasté, tandis qu'une crypte permet d'entrer dans l'intimité fragile d'un soldat exposé au feu des canons.
  • Le second niveau laisse découvrir aviateurs, artilleurs, états-majors qui prennent part à la bataille ainsi que la vie en Meuse aux arrières immédiats du front où les médecins travaillent sans répit. Le quotidien en France et en Allemagne est mis en scène au travers du regard des soldats en permission tandis qu'un film raconte la construction de la mémoire de la bataille de Verdun.
  • Au dernier niveau de visite, ajouté en 2015, les murs s'ouvrent sur le paysage environnant. Le champ de bataille se contemple et s'apprivoise à l'aide de bornes interactives, aux côtés d'un espace d'exposition temporaire, d'un centre de documentation, d'un lieu de détente et d'une salle pédagogique.

 

Ecrit par MP Jean-Luc MAILLOT - Président Délégué section Grand Est.
Crédit photo : Section Grand Est




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